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Le bois combustible ou bois énergie.
La France possède la plus grande forêt de l'union Européenne, pratiquement 14,5
millions d'hectares sur 55 millions soit un peu plus de 26 % de son territoire.
Avec cette surface boisée, nous pouvons considérer que le bois est une des
principales énergies renouvelables cependant, le bois énergie est sous exploité
dans notre pays. Pourtant, le bois énergie sous forme de granulés, de plaquettes
forestières ou de bûches est une des énergies les moins chères. Avec un coût
moyen d'environ 200 €/T pour le bois granulés, le prix du kWh PCI en vrac livrés par
camion souffleur revient alors à :
C = 200 / 4800 = 0,0417 € soit 4,17 centimes d'Euros (4800 = 4800 kWh/T).
Pour le fioul, avec un prix de 0,7 € / L, le kWh PCI revient à :
C = 0,7 / 10,25 = 0,0683 € soit 6,83 centimes d'Euros.
Les chaudières fioul/gaz ainsi que les chaudières à granulés de bois et bois
bûches modernes ont un rendement équivalent soit 90 à 93 % sur PCI.
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Unités de mesure.
Les unités de mesure habituelles sont le m3 et le stère
(normalement caduque depuis le 31 décembre 1977 mais toujours utilisé par les
professionnels de la filière bois). Le m3 correspond 1 m3
de masse de bois sous forme de grumes. Le stère est l'unité de mesure pour le
bois de chauffage empilé qui correspond à 1 m3 apparent, quelle que
soit la longueur du bois coupé mais pour le prix, la profession utilise
généralement le stère de bois coupé à 1 m. 1 stère de bois coupé à 1 m ne
représente plus que 0,83 stère une fois recoupé à 0,50 m et 0,75 stère une fois
recoupé à 0,33 m. Le rapport approximatif entre le stère et le m3 est
de 0,7 pour du bois relativement droit, ce rapport peut être plus faible si le
bois est tordu, 1 stère correspond à environ 0,7 m3 de masse de bois,
ce qui demande 1,43 stère pour 1 m3 de masse de bois.
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Pouvoir calorifique et teneur en eau.
Le pouvoir calorifique inférieur (PCI) du bois est fortement lié à sa teneur en eau. plus le
bois contient d'eau, plus son PCI est bas car une grande partie
de l'énergie est utilisé durant la combustion pour la vaporisation de cette eau.
Le tableau suivant indique les pouvoirs calorifiques de différentes essences de
bois à une teneur en eau de 20 %, soit un taux d'humidité de 25 % et en état anhydre
(taux d'humidité de 0 %) :
Essence |
Densité |
Pouvoir calorifique
indicatif à 20 % de teneur en eau (25 % de taux d'humidité) |
Etat anhydre (H2O
= 0 %) |
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Kg/m3 |
kWh/Kg |
kWh/Kg |
Résineux |
|
Sapin |
420 |
3,85 |
5,37 |
Pin |
510 |
3,81 |
5,32 |
Mélèze |
545 |
3,71 |
5,19 |
Moyenne |
491,67 |
3,61 |
5,29 |
Feuillus |
|
|
Bouleau |
580 |
3,75 |
5,24 |
Orme |
620 |
3,67 |
5,13 |
Hêtre |
650 |
3,45 |
4,87 |
Frêne |
650 |
3,53 |
4,94 |
Chêne |
630 |
3,52 |
4,93 |
Charme |
720 |
3,54 |
4,95 |
Moyenne |
641,67 |
3,58 |
5,01 |
Deux grandeurs sont utilisées pour quantifier la teneur en eau du bois :
1- Le taux d'humidité relative, quantité d'eau exprimée en pourcentage de bois
totalement sec (anhydre)
H% = (Mh - Ms) / Ms x 100
où Mh est la masse de bois humide et Ms la masse de bois
totalement sec
2- La teneur en eau, quantité d'eau exprimée en pourcentage de la masse totale
de bois
T% = Me / Mb x 100
où Me est la masse d'eau et Mb la masse totale de bois
Le tableau ci-dessous indique le rapport entre le taux d'humidité du bois et la
teneur en eau :
Taux
d'humidité en % |
10 |
20 |
30 |
40 |
50 |
60 |
70 |
80 |
90 |
100 |
Teneur en eau en % |
9 |
17 |
23 |
28,5 |
34 |
38 |
41 |
45 |
47 |
50 |
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Le bois énergie non polluant ?
Le chauffage au bois est une source importante de pollution atmosphérique.
Certains des rejets de combustion sont nuisibles pour la santé. Un étude a été
menée sur la pollution particulaire en Europe (programme CARBOSOL). dont voici
un extrait des conclusions :
"La combustion de biomasse (feux de cheminée, feux agricoles et feux de jardins)
est responsable de 50 à 70 % de la pollution carbonée hivernale en Europe."
Conclusion du programme européen CARBOSOL chargé d'étudier la
pollution particulaire en composés carbonés en Europe, et coordonné par le
Laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement (LGGE, CNRS /
Université Grenoble 1). Surprenant non ?
Les chercheurs ont ainsi établi qu'en hiver, 50 à 70% de la masse des aérosols
carbonés provient de la combustion de biomasse, ceci partout en Europe et aussi
bien pour les masses d'air étudiées près du sol qu'en altitude. Les sites de
mesure allaient en effet de la côte portugaise à la Hongrie, en passant par les
observatoires du puy de Dôme (1400 m) et du Mont Blanc (4300 m). Des études
épidémiologiques ont montrées que les fumées de combustion de la biomasse et des
produits pétroliers comme le diesel provoquaient des maladies respiratoires et
des cancers du poumon.
Le bois est un combustible solide qui émet plus de sous-produits (CO, particules
carbonée, etc...) que le fioul ou le gaz naturel sans compter les métaux et le
chlore, nocifs quand ils sont brûlés, ceci est principalement dû à la combustion
mal contrôlée (combustion incomplète). Pour cette raison, il est important,
surtout en ce qui concerne les chaudière bois bûches, d'investir dans une
chaudière possédant une sonde lambda afin que la combustion soit optimisée en
permanence (contrôle de l'air de combustion).
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La chaudière bois.
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Chaudière bois bûches.
Pour garantir une longue vie à la chaudière bois bûches et une bonne marche
de l'installation, trois éléments sont essentiels, le système de relevage de la
température des retours chaudière, l'échangeur de sécurité couplé à une soupape
thermique et le ballon tampon. Pour que celle-ci soit la moins polluante
possible, veiller à ce qu'elle possède une sonde lambda (en attendant les
filtres à particules).
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Système de relevage des
températures de retour chaudière.
Afin d'éviter la condensation dans la chaudière, il est primordial que cette
dernière fonctionne à une température minimale. Le système de relevage des
températures des retours chaudière est généralement une vanne trois voies
thermostatique pour les petites puissances (jusqu'à 30, 40 kW) ou une vanne
trois voies motorisée pour les plus grandes puissances. Cette dernière garantie
une température minimale de l'eau de retour dans la chaudière (température
minimale conseillée 55 °C) en contrôlant la température par
l'intermédiaire d'une sonde à applique ou dans un doigt de gant située à proximité du raccordement des
retours sur la chaudière. Afin que le circulateur d'irrigation ne fonctionne pas
de façon inutile, un aquastat est installé sur le départ chaudière et
réglé à 60 ou 65 °C. Pour certaines chaudières, c'est la régulation qui gère
cela.
A l'allumage du feu, la chaudière monte en température, sitôt que le départ
atteint 60 °C, le circulateur démarre, l'eau circule en circuit fermé par
l'intermédiaire de la vanne thermostatique. Quand la température des retours
chaudière atteint la température réglée, la vanne thermostatique commence à s'ouvrir permettant
ainsi le départ de l'eau chaude vers le circuit de chauffage (voir le croquis ci-dessous).
Pour un bon fonctionnement du système, il est préférable que le circulateur
d'irrigation de la chaudière ne soit pas le même circulateur qui alimente le
circuit de chauffage mais qu'il soit considéré comme circulateur primaire.
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Soupape thermique.
La soupape thermique est une élément essentiel dans le système de sécurité d'une
chaudière à combustible solide (bois bûches ou briquettes). Cette soupape permet l'évacuation à 100% de la
puissance de la chaudière en cas de monté anormale de la température (à environ
93 °C) montée en température qui peut être due à une panne du circulateur
d'irrigation ou une non consommation d'énergie dans le système. L'échangeur de sécurité est un gros serpentin, généralement en cuivre, avec une entrée
et une sortie. Le fonctionnement de ce système de sécurité est simple et efficace.
L'eau froide du réseau sanitaire est raccordée sur la soupape thermique et
celle-ci est montée de préférence à l'entrée de l'échangeur afin d'éviter une surpression
dans ce dernier durant la montée en température de la chaudière. La sortie
étant, quant à elle, raccordée à
un écoulement en métal (forte chaleur en cas de fonctionnement et un
tuyau en PVC pourrait se déformer). Quand la température de la chaudière dépasse la
température maximale de la
soupape thermique (elle est munie d'une sonde glissée dans un doigt de gant
à l'arrière de la chaudière et est d'environ 93 °C), celle-ci s'ouvre et laisse s'écouler
l'eau froide dans l'échangeur ce qui abaisse la température de la
chaudière, évitant ainsi l'endommagement de celle-ci et le risque de
vaporisation de l'eau. Si la chaudière n'est pas munie d'un échangeur de
sécurité, il existe aussi des soupapes thermiques doubles permettant
l'alimentation en eau froide directement dans la chaudière et l'évacuation de
l'eau chaude (voir croquis ci-dessous).
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Le ballon tampon.
Le ballon tampon (hydro accumulation) est incontournable pour une chaudière bois
bûches car l'énergie fournie par cette dernière doit impérativement être
absorbée pour éviter une montée anormale de la température et une mise en veille
du feu qui produit bistre et pollution pour cause de mauvaise combustion. Ce ballon tampon doit pouvoir absorber le surplus d'énergie
produit par la chaudière, il permet alors une plus grande autonomie. Son dimensionnement n'est pas aisé mais voici une
méthode de calcul où 2 solutions peuvent être envisagées :
On part du principe que toute l'énergie fournie par le chargement du
combustible doit être absorbée en totalité et par le logement (déperditions
thermiques et production d'ECS) et par le
ballon tampon. La chaudière étant dimensionnée par rapport aux déperditions
thermiques de base elle sera donc pratiquement toujours surpuissante.
Admettons un logement de 200 m² avec une hauteur
sous plafond de 2,5 m, une température de base de -15 °C, une température
ambiante du logement en moyenne de 20 °C et un coefficient Ubât de 1 W/(m3.K)
(voir la page "Calculs simplifiés
des déperditions"). Les
déperditions thermiques dans les conditions extérieures de base sont égales
à :
Dep = 200 x 2,5 x 1 x (20 - -15) = 17500 W soit 17,5 kW.
La chaudière doit pouvoir couvrir ces déperditions thermiques donc sa
puissance sera au moins égale à 17,5 kW. A cette puissance on rajoute la
puissance nécessaire pour la production d'eau chaude sanitaire. En partant
du principe qu'il faut 50 litres d'eau chaude à 50 °C par jour et par
personnes (la réalité est plus près de 35 litres), pour une famille de 4 personnes et une température de l'eau
froide de 10 °C, l'énergie nécessaire est alors de :
E = 50 x 4 x 1,163 x (50 - 10) = 9304 Wh soit 9,3 kWh.
Cette énergie étant nécessaire sur la journée de vie (environ 16 heures) la
puissance est alors de :
P = 9,3 / 16 = 0,58 kW
Cette puissance est à rajouter à la puissance nécessaire pour couvrir les
déperditions thermiques, soit :
P = 17,5 + 0,58 = 18,08 kW.
on notera que la température de base servant aux calculs des déperditions
thermiques est généralement constatée le matin au levé du jour, cette
température augmente durant la journée réduisant ainsi les pertes thermiques
du logement. Dans le calcul des déperditions, les apports gratuits ne sont
pas pris en compte pourtant il réduisent aussi le besoin en énergie et de ce
fait, la surpuissance nécessaire pour la production de l'ECS peut ne pas
être prise en compte.
Le choix de la puissance de la chaudière dans le catalogue d'un fabriquant
ce fait généralement par valeur immédiatement supérieure, pour l'exemple, la
puissance choisie sera de 20 kW.
Solution 1 :
Par esprit de tranquillité quant au dimensionnement du ballon tampon, la
température moyenne extérieure pour calculer les déperditions thermiques
sera celle des mois d'inter-saison soit 10 °C.
Les déperditions thermiques sont alors de :
Dep = 250 x 2,5 x 1 x (20 - 10) = 5000 W, 5 kW.
La chaudière a un volume maximal de chargement de 140 litres (0,14 m3)
et le volume de bois qu'il est possible de chargé occupe environ 70 % de ce
volume,
le bois bûche ayant un pouvoir calorifique moyen d'environ 3,6 kWh/Kg pour
une teneur en eau de 20 % et une masse volumique pour les feuillus d'environ
640 Kg/m3 (vois tableau plus haut dans cette page),
l'énergie pouvant être fournie par la chaudière avec un rendement de 90 %
est de :
E = 640 x 0,14 x 0,7 x 3,6 x 0,9 = 203 kWh
La puissance de la chaudière est de 20 kW, la durée de feu à puissance
nominale est donc de
203 / 20 = 10,15, arrondi à 10 heures.
L'énergie consommée par les déperditions durant cette période est de 5 x
10
= 50 kWh et celle consommée par la production d'ECS est de 9,3 kWh soit un
total de 59,3 kWh.
L'énergie restante et devant être absorbée par le ballon tampon est de
203 - 59,3 = 143,7 kWh.
De façon arbitraire on estime la température moyenne du ballon tampon égale
à 30 °C au moment de l'allumage du feu et la température maximale de
stockage à 90 °C. Le volume minimal du ballon tampon doit être de :
V = 143700 / (1,163 x (90 - 30)) = 2059,33 litres, arrondi à 2000 litres
pour correspondre aux capacités du commerce.
Si l'émetteur est un plancher chauffant et que la température moyenne de
départ en inter-saison est de 26 °C, l'énergie contenue dan le ballon tampon
permettra une autonomie (sans production d'ECS) de :
T = 2000 x 1,163 x (90 - 26) / 5000 = 29,77 soit 29,45 heures.
Si les émetteurs sont des radiateurs et que la température moyenne de départ
en inter-saison est de 40 °C, l'énergie contenue dan le ballon tampon
permettra une autonomie (sans production d'ECS) de :
T = 2000 x 1,163 x (90 - 40) / 5000 = 23,26 soit 23,15 heures.
Si le stockage doit se faire dans plusieurs ballons, il est important que leur
contenance soit identique pour une meilleure récupération de l'énergie une fois
la chaudière éteinte.
Solution 2 :
Cette solution ne tient pas compte des déperditions thermiques ni de l'énergie
nécessaire à la production d'ECS donc, toute l'énergie fournie par la chaudière
sera absorbée par le ballon tampon.
La température moyenne du ballon tampon étant toujours prise de façon arbitraire
égale à 30 °C au moment de l'allumage du feu et la température maximale de
stockage à 90 °C.
Le volume minimal du ballon tampon doit être de :
E = 203 kWh
V = 203000 / (1,163 x (90 - 30)) = 2909,14 litres
Ici, le volume de stockage sera de 3000 litres.
Cette 2ème solution a l'inconvénient de demander une demi charge supplémentaire par période de
grand froid car l'énergie utilisée par le logement n'est plus disponible pour la
montée en température de l'hydro accumulation et si les émetteurs sont des
radiateurs, la température atteinte peut être insuffisante.
Principe de fonctionnement avec le ballon tampon.
Quand la chaudière est à température de fonctionnement (le débit départ
chaudière étant au maximum vers le circuit de chauffage) et que le circuit de
chauffage est en demande maximale, les vannes d'équilibrage ayant été réglées
afin que les débits primaire (circulateur d'irrigation chaudière) et secondaire
(circulateur chauffage) soient sensiblement identiques, toute la puissance de la
chaudière est donnée au circuit de chauffage (rien ou presque ne devant entrer
dans le ballon tampon afin de satisfaire au plus vite la demande en chauffage).
Quand la température ambiante du logement est atteinte, les robinets
thermostatiques ou la vanne de mélange commence à réguler, diminuant ainsi de
débit secondaire (un circulateur à pression différentielle est fortement
recommandé si les émetteurs sont des radiateurs), le circulateur primaire stocke
l'énergie excédentaire dans le ballon tampon. Une fois la température de
chaudière descendue en deçà de la limite (environ 55 à 60 °C), la vanne trois voies
thermostatique ferme le coté retour chauffage permettant ainsi le déstockage du
ballon tampon par le circuit de chauffage.
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Vase tampon pour vase d'expansion.
La capacité en eau d'une installation avec chaudière bois bûches étant assez
importante, il est conseillé d'installer avant le vase d'expansion un volume
tampon afin d'éviter la pénétration d'eau chaude dans ce dernier ce qui
diminuerai sa capacité d'absorption. Ce volume tampon doit de préférence être
plutôt en hauteur qu'en largeur afin d'avoir une meilleure stratification (pour
garder l'eau chaude le plus haut possible). Ce volume tampon ne doit surtout pas
être isolé afin de permettre une dissipation de la chaleur.
La capacité de ce volume tampon peut être de 20% du volume d'eau dilaté. Si par
exemple le volume d'eau dilaté est de 40 litres, le volume tampon sera alors de
8 litres. Un tube de diamètre 4" (114 mm extérieur) peut être utilisé et le
raccordement coté chaudière doit se faire par le haut et coté vase d'expansion
par le bas (voir photo ci-dessous).
Pour connaître la longueur du tube de 4" en fonction de la capacité tampon
nécessaire, utiliser la formule suivante :
L = (V x 1000 / Pi / r2), en m
V en litres
r en mm
Exemple avec un volume nécessaire de 8 litres :
Tube de 4" = 114 mm ext. et 105 mm int.
L = (8 x 1000 / 3,14 / 52,52) = 0,92 m soit 92 cm
Pour le dimensionnement du vase d'expansion, voir la page "Les
accessoires" ou télécharger l'utilitaire "Couteau
Suisse"
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Chaudière à granulés ou
pellets.
Dans une chaudière à granulés de bois, les granulés sont brûlés généralement
dans un creuset et l'alimentation est faite par le dessus avec une chute des
granulés provenant d'un écluse rotative ou par le dessous
(foyer volcan, voir photo ci dessous), le combustible est alors amené par le bas au moyen d’une
vis d’alimentation et poussé vers le haut jusque dans la chambre de
combustion (d’où le nom de foyer volcan).
Ci-dessous un foyer volcan :
Ci-dessous une chaudière à granulés de bois :
Dans le creuset, le
combustible est séché, il subit une décomposition par pyrolyse et il
se gazéifie. C’est aussi là que s’opère la combustion complète des
résidus charbonneux. La phase finale de combustion des gaz se
déroule dans la chambre de postcombustion par alimentation en air
secondaire.
Comme les chaudières bois bûches, les chaudières à granulés demandent un
maintien de la température des retours afin d'éviter tout risque de condensation
de la vapeur d'eau sur les parois.
D'un point de vu pratique, une chaudière à granulés peut être considérée comme
une chaudière au fioul ou au gaz, la mise en route et l'arrêt étant
automatiques. De ce fait, en ce qui concerne les petites puissances (< 40 kW),
elle peut fonctionner sans ballon tampon mais il est nécessaire d'effectuer le
raccordement avec une bouteille de découplage hydraulique (pour plus
d'explications, voir la page "Les
accessoires") ou à l'aide d'une boucle primaire (voir schémas ci-dessous).
Raccordement avec une bouteille de découplage hydraulique :
Raccordement avec une boucle primaire :
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