NORMES PLANCHERS CHAUFFANTS
DTU 26.2
Ciments. |
|||||
Granulats. |
|||||
Adjuvants. |
|||||
Eau. |
|||||
Béton prêt à l'emploi. |
|||||
Confection. |
|||||
Nettoyage du support. |
|||||
Joints du support. |
|||||
Constitution. |
|||||
Exécution. |
|||||
Etat de surface du support. |
|||||
Mise en place de l'isolant. |
|||||
Couches isolantes. |
|||||
Compressibilité des couches
isolantes. |
|||||
Joints de fractionnement des
chapes. |
|||||
Tolérances (Chapes rapportées).
|
DTU 65.8
|
|||||||
Température superficielle du
sol. Dans les bâtiments d'habitation, de bureaux ou recevant du public, les planchers chauffants doivent être conçus et installés de façon que, dans les conditions de base, la température de surface des sols finis ne puisse dépasser 28 °C en aucun point pour une température d'ambiance de 19°C. COMMENTAIRE Cette prescription reprend l'article 35.2 de l'arrêté du 23 juin 1978. Pour respecter cette température limite de 28 °C, on peut être amené, dans certains endroits où la densité de tubes est importante (couloirs, etc.), à limiter l'émission de ceux-ci. Ceci peut être réalisé par gainage d'une partie de ces tubes. |
|||||||
Résistance thermique du
revêtement de sol. La résistance thermique du revêtement de sol, y compris l'isolation phonique éventuelle située au-dessus du tube, ne doit pas dépasser 0,15 m².K/W. Article 35.2 de l'arrêté du 23 juin 1978. COMMENTAIRE La nature du revêtement de sol influe sur la puissance thermique émise par le plancher. Cette prescription a pour but de favoriser l'émission haute du plancher. La nature, le type et la résistance thermique du revêtement de sol sont indiqués dans les Documents Particuliers du Marché. En l'absence de précisions sur ces données, les calculs sont faits avec la valeur de 0,15 m².K/W. L'attention est attirée sur le fait que ce choix, s'il va dans le sens de la sécurité de fonctionnement, entraîne généralement un surdimensionnement des installations. |
|||||||
Tubes. Sont utilisables les différents tubes en matériau de synthèse bénéficiaires d'un Avis Technique favorable pour au moins la classe 2. Les dimensions des tubes utilisables pour ces installations sont (Ø ext x épaisseur en mm) : 12 x 1,1 16 x 1,5 20 x 1,9 25 x 2,3 COMMENTAIRE Les dimensions 12 x 1,1 et 25 x 2,3 ne sont utilisées que dans des cas particuliers. Dans tous les cas, il sera porté une attention particulière à l'influence du choix du diamètre sur les pertes de charge de l'installation. |
|||||||
Raccords. Raccordement sur les tubes en matériau de synthèse Sont utilisables : les raccords bénéficiaires d'un Avis Technique favorable pour au moins la classe 2 (marquage 1 étoile ou plus) si le tube utilisé est cité dans cet Avis ; les raccords cités dans l'Avis Technique sur le système de canalisation en matériau de synthèse utilisé. autres raccordements Ce sont ceux où n'intervient pas le tube en matériau de synthèse. Les raccords utilisés doivent être conformes aux normes en vigueur. |
|||||||
Robinetterie et accessoires. Ce sont les distributeurs et collecteurs, les appareils de robinetterie (arrêt, équilibrage, réglage). Les caractéristiques des matériaux constitutifs de ces appareils doivent être compatibles avec celles de l'installation. Les produits doivent résister aux pression et température rencontrées dans l'installation telles qu'elles figurent au projet. COMMENTAIRE Les distributeurs (départ) et les collecteurs (retour) sont les organes centraux qui permettent la répartition du fluide vers les différentes boucles. |
|||||||
Ecartement des tubes. Afin d'éviter une température de sol trop hétérogène, l'espacement entre les tubes, qui est déterminé par le calcul, ne doit pas être supérieur à 35 cm dans le cas des bâtiments d'habitation, de bureaux ou recevant du public. |
|||||||
Déroulement du tube. Le tube est raccordé au distributeur. Quand il est conditionné sous forme de couronne, le tube est déroulé en commençant par l'extérieur et en sens inverse de l'enroulement. Après fixation, le tube est de nouveau raccordé au collecteur sans qu'il y ait eu d'interruption. COMMENTAIRE En cas de rupture accidentelle et dans l'impossibilité de changer l'ensemble des circuits, il peut être procédé à une réparation. Cette réparation doit rester accessible. Si, pour assurer une certaine flexibilité, un réchauffage du tube est envisagé, celui-ci est réalisé par circulation d'eau ou par immersion à l'exclusion de toute flamme. Le rayon intérieur de courbure des tubes doit être supérieur ou égal à 7 fois la valeur du diamètre extérieur du tube. |
|||||||
Fixation des tubes. Les accessoires de fixation et de mise en place doivent être tels que : ils permettent un bon maintien du tube ; ils ne risquent pas de détériorer les tubes, les ligatures métalliques étant à exclure ; ils permettent de réaliser les pas définis par le calcul. COMMENTAIRE Peuvent être par exemple utilisés : clips ou liens plastifiés fixés sur un treillis. Ce treillis peut être le treillis d'armature de la dalle ou un treillis spécifique pour la fixation du tube en dalle ; cavaliers, clips, lyres fixés directement sur l'isolant ; isolants préformés permettant une bonne fixation du tube (plots, rainures, etc.). |
|||||||
Antigel du liquide caloporteur. Le liquide caloporteur (eau + antigel) doit être compatible, vis-à-vis de la corrosion, avec l'ensemble des matériaux constitutifs de l'installation. Le liquide caloporteur est choisi en respectant les dispositions du Règlement Sanitaire Départemental. COMMENTAIRE Un circuit de chauffage par le sol comporte, outre le tube en matériau de synthèse, différents éléments tels que générateurs, tubes métalliques, raccords, robinetterie, etc. Il est nécessaire de s'assurer auprès du fabricant d'antigel qu'il n'y a pas incompatibilité de son produit avec les matériaux employés. Dans le cas de production d'eau chaude sanitaire par simple échange avec le fluide caloporteur, ce dernier doit être constitué de produits ayant reçu un avis favorable du Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France. Ceux-ci font l'objet de listes établies par le Ministère de la Santé, publiées au Journal Officiel. |
|||||||
Dispositif de limitation
de température. Le circuit doit comporter un dispositif limitant la température du fluide chauffant à 50 °C. COMMENTAIRE Ce dispositif peut être intégré à la régulation. |
|||||||
Sécurité. Un dispositif de sécurité indépendant de la régulation, avec réarmement manuel et fonctionnant même en l'absence de courant ou de fluide moteur, coupe impérativement la fourniture de chaleur dans le circuit des panneaux lorsque la température du fluide atteint 65 °C. Cette prescription ne vise pas les installations où la source de chaleur, de par sa nature, ne peut pas fournir un fluide à une température supérieure à 65 °C. COMMENTAIRE Dans une installation individuelle, ce dispositif peut consister en une coupure de la chaudière si la température dans le circuit dépasse 65 °C. Dans une installation collective, ce peut être une fermeture d'une vanne sur le circuit alimentant les panneaux avec, éventuellement, un arrêt des pompes. Certaines installations équipées de pompes à chaleur par exemple et dont la température ne peut pas dépasser 65° C sont dispensées de ce dispositif. |
|||||||
Dispositifs d'arrêt et
d'équilibrage. Chaque boucle doit comporter deux vannes d'arrêt et un organe d'équilibrage. Les fonctions arrêt et équilibrage doivent être indépendantes. COMMENTAIRE Les fonctions arrêt et équilibrage peuvent être réalisées par le même appareil et incorporées aux collecteurs ou distributeurs. |
|||||||
Epaisseur au-dessous du tube. L'épaisseur effective minimale toutes tolérances épuisées entre la génératrice inférieure du tube et les entrevous ou surface des éléments porteurs résistants, poutrelles, pré-dalles, dalles alvéolées, bacs métalliques, etc. est de 20 mm, excepté dans le cas de la dalle désolidarisée isolée où il est possible de mettre en place le tube directement sur l'isolant. COMMENTAIRE Les épaisseurs définies ci-dessus étant des épaisseurs minimales effectives, les tolérances usuelles de chantier conduisent à prévoir des épaisseurs d'enrobage nominales plus importantes. Les Documents Particuliers du Marché peuvent imposer des épaisseurs d'enrobage supérieures, notamment dans les locaux à usage particulier. |
|||||||
Dalle désolidarisée isolée. Les tubes sont enrobés dans une dalle de béton dosée au moins à 350 kg par m3 de béton reposant sur une couche isolante. Cette dalle constitue la forme destinée à recevoir le revêtement de sol. COMMENTAIRE Les panneaux isolants sont placés jointifs sur toute la surface du local, de préférence après la bande périphérique dont ils assurent le maintien si celle-ci n'est pas autocollante. Toutes les dispositions sont prises pour empêcher, lors du bétonnage, la pénétration de béton ou de laitance de ciment entre les panneaux ou entre ceux-ci et les parois du local. Un joint périphérique en matériau résilient est réalisé sur l'ensemble du pourtour de la dalle désolidarisée isolée. Il a une épaisseur minimale de 5 mm. Un joint de dilatation intéressant la totalité de la hauteur de la dalle et du revêtement de sol est réalisé au plus tous les 150 m², la plus grande longueur étant toutefois inférieure à 15 m. |
|||||||
Zone de garde. Les tubes sont placés à plus de : 10 cm d'un mur fini, ou d'une surface couverte ; COMMENTAIRE On entend par surface couverte une surface non comprise dans les zones d'émission telle que zone d'emprise d'une baignoire, d'un meuble sous évier, etc. 20 cm des conduits de fumée et des foyers à feu ouvert, trémies ouvertes ou maçonnées, cages d'ascenseur ; COMMENTAIRE Au droit d'un conduit de fumée en attente, il peut être nécessaire de réserver une surface sans tubes si cet emplacement est destiné à recevoir un foyer à feu ouvert. 40 cm des murs finis extérieurs dans le cas de chauffage en dalle pleine en logements superposés afin d'éviter que les tubes ne soient endommagés par la pose des tringles à rideaux et des coffrages à l'étage inférieur (gaines, volets roulants, etc.). |
|||||||
Planchers à éléments
préfabriqués. Dans tous les cas, il est interdit de placer les tubes dans les zones de clavetage et dans les joints entre éléments préfabriqués. Le quadrillage anti-retrait doit avoir une maille minimale de 50 x 50 mm et une masse minimale de 650 g/m². |
|||||||
Première mise en température des dalles chauffantes. La température du fluide chauffant est progressivement portée à la température de consigne en étalant cette progression sur 10 jours. Cette opération ne peut être effectuée que 14 jours au moins après le bétonnage (conseillé 21 jours). |